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Channel: International College, Beirut
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Rencontre des élèves de 2nde D avec Charif M

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Le vendredi 30 Mars, nous avons fait la rencontre de l’écrivain libanais Charif Majdalani, auteur de La villa des femmes. Lui qui a remporté un prix pour ce roman, nous parla de son métier d’écrivain. L’histoire de son livre se déroule durant la guerre civile libanaise. Il ne cherchait pas tant à décrire cette dernière qu’à l’utiliser comme contexte pour son intrigue. « On ne voit pas la guerre telle qu’elle est mais on voit le point de vue de chaque personne sur cette guerre » avait dit l’écrivain. En effet Charif Majdalani nous livre le point de vue de certaines femmes vivant ensemble. L’auteur a aussi ajouté qu’il s’était inspiré d’autres livres pour écrire les siens. « On ne peut pas écrire sans avoir lû » dit-il. Pour écrire La villa des femmes, il s’est inspiré du caractère de plusieurs femmes des œuvres de Corneille et de Racine. L’Odyssée d’Homère l’avait aussi beaucoup aidé pour son roman. Pour écrire, il a aussi étudié le caractère des personnes qu’il avait rencontré dans son quotidien afin de le réutiliser dans ses livres. Enfin Charif Majdalani  nous révéla que pour devenir l’écrivain l’essentiel était la détermination, tout en restant conscient de tous les obstacles se dressant en chemin afin de réaliser cet objectif. Hassan Kabalan,2nde D

 

Le Liban des femmes

Le grand gagnant du prix Jean Giono, pour son cinquième roman, Villa des femmes , Charif Majdalani nous à fait l’honneur de se rendre à l’International College pour une rencontre avec un groupe d’étudiants, le vendredi 30 mars dernier.

La discussion était riche en valeurs libanaises et en souvenirs de guerre. En effet, son roman porte principalement sur le rôle indispensable  joué par la femme à l’époque où les évènements avaient démuni le Liban de toute splendeur et d’espoir. L’écrivain y décrit la vie quotidienne des locaux, poursuivant son cours malgré la guerre.  Majdalani se concentre sur la femme libanaise pour la peindre dans toute sa grandeur et dans toute sa puissance. En effet, celle-ci était toujours là pour rectifier les erreurs des hommes, se posant d’emblée comme le socle, la solide base de la société libanaise. Sa fragilité et sa douceur, dans un monde déchiré par les conflits, était symbole de grand pouvoir. Les femmes libanaises, d’après l’auteur, domptaient les hommes, qui ont empêché l’effondrement du pays alors que les hommes n’avaient d’yeux que pour le meurtre et la violence. Par le biais de ce roman, l’écrivain relève non seulement les couleurs du Liban, mais il honore aussi la femme par les portraits qu’ils brosse d’elles et dont nous retenons la phrase suivante : «  C’est un honneur de se faire traiter de femme. »

Charif Majdalani nous a ensuite livré ses plus grands secrets d’écrivain. D’après lui, tout auteur s’inspire de la lecture et de la réalité. Selon lui, il est indispensable pour l’écrivain de savoir se mettre dans la peau de son protagoniste et d’être attentif à son entourage, étant donné que c’est souvent de ce dernier que jaillissent les plus grandes créations.                                                                      Aya Goraieb, 2nde D


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